Bonjour !
Quoi de meilleur qu’un bon pain à la farine de noix artisanale pour démarrer la journée ?
Ça ne vous aura pas échappé, la farine de noix, c’est notre toute dernière née de la ferme. Et comme je vous aime bien, je vais vous livrer en exclusivité la recette de mon délicieux pain au levain et à la farine de noix (bon, rendons à César ce qui appartient à César : ma recette s’inspire largement de celle de « HakunaMatata » sur Marmiton).
Pour faire un pain aussi beau que bon, il vous faudra (attention, c’est précis) :
- 346 g d’eau
- 624 g de farine T110
- 30 g de farine de noix
- 9 g de sel
- 208 g de levain
Et voici les étapes de la recette :
Etape 1 : Mélangez le sel et l’eau un peu tiède (mais pas trop tiède non plus. Tiédasse quoi, comme une vieille bière qui traîne sur le plan de travail et que tu décides de boire malgré tout) jusqu’à que le sel se dissoude. Ajoutez-y ensuite le levain et mélangez. Puis ajouter y les farines de blé et de noix, et c’est là qu’il va valoir un peu bosser les biceps : malaxez la pâtes pendant 5 bonnes minutes.
Etape 2 : Formez une boule avec la pâte (à cette étape, la pâte colle, et vous en avez sûrement pleins les doigts. C’est pourquoi, j’espère que vous êtes organisé.e et que vous aviez lu la recette avant de la préparer !). Farinez un saladier, posez-y votre pâtes et recouvrez le saladier d’un torchon humide puis mettez votre pâte dans un endroit chaud (genre 25°, pas la peine de la remettre en plein soleil dans la véranda) pour qu’elle gonfle.
Etape 3 : Attendez au moins 2 heures (alors là, rassurez-vous : vous n’êtes pas obligés d’attendre devant votre saladier, vous pouvez tout à fait vaquer à vos occupations quotidiennes).
Etape 4 : Sortez la pâte du saladier, mettez-là sur un plan de travail propre et préalablement fariné, puis faites des pliages dignes d’un boulanger (mais si, vous avez déjà vu faire ça à la télé, faites comme si : on prend la pâte, on l’étale, on la plie dans un sens, on l’étale de nouveau, on la plie dans l’autre. Et ainsi de suite. Pas trop de fois non plus, 3 ou 4, c’est suffisant). Puis reformer une boule avec la pâte en la roulant sur elle même, posez-là dans votre saladier en prenant bien soin de mettre la petite ouverture vers le bas.
Etape 5 : Attendez au moins 1h. Bon, on n’est pas à la minute près, mais grosso modo : il faut que le deuxième temps de pousse soit plus court que le premier.
Etape 6 : Préchauffez votre four à température maxi (thermostat 8 ou 9 / 250°) pendant 30 minutes en mettant de l’eau dans la lèche frite (ou dans la récipient qui passe au four, mais je voulais juste caser « la lèche frite », pour ramener mes connaissances quoi). Et sortez votre pâte de votre saladier pour le mettre sur la plaque de cuisson : attention, le but étant de ne pas trop brusquer la bête, vous pouvez le façonner, mais ne lui prodiguez pas un massage de 10 minutes à 4 mains, ça ferait ressortir tout l’air.
Etape 7 : Quand le four est bien chaud, BAM, on enfourne ! Et là, c’est mon moment préféré : on s’installe devant le four pour regarder la magie opérer. Il faut environ 40 min de cuisson. Ici, je le fait cuire sur une plaque en silicone, alors quand il commence à être assez dur, j’ouvre le four et je me débrouille pour le glisser directement sur la grille du four pour que la cuisson soit plus homogène (mais j’imagine que les boulangers sont en PLS à la lecture de cette phrase. Peut-être même à la lecture de cette recette complète ?)
Etape 8 : Sortez-le du four. Et le moment le plus difficile : ON ATTEND (si on y arrive), avant de l’engloutir.
Ce pain à la mie dense et brune à un petit arrière goût de noix, et il est délicieux aussi bien avec des tartinades salées, que sucrées (du praliné ou du beurre de noix, par exemple. Just saying, comme ça).
N’hésitez pas à me dire si vous testez cette recette !
Bon appétit,
Ophélie